Première (looooongue) journée.

Je me suis promis d’écrire pas mal tous les jours, mais là, ça devient ridicule… la journée a été interminable tout en étant étrangement courte par bouts.

J’ai embarqué dans le Boeing 777-300ER aux couleurs de BB-8, le robot sphérique de Star Wars. C’était adorable: les petits appuie-tête aux couleurs du robot, les tabliers des agentes, la musique thème de John Williams en montant à bord, mais j’étais content que ça ne soit pas trop thématique. Jamais je ne me suis senti envahi par le design.

À partir de Chicago, le vol d’une durée de douze heures et quart s’est déroulé en douceur. (Il faudra que je pense à dire à quelqu’un qui vient de Chicago que leurs pizzas à croûte ultra épaisse sont un peu surévaluées, à mon avis… juste parce que.)

J’ai écouté quelques films (Harry Potter à New York avec un dude gêné qui court après ses bibittes; Rogue One que j’avais déjà vu et qui m’a permis de dormir en attendant de revoir les scènes avec Vader; Doctor Strange pour Benedict, mais pas tellement pour le reste de l’histoire et la moitié de Passengers (j’aurais dû le commencer plus tôt et avoir le temps de le finir, mais j’avais déjà une écoeurantite de films rendu là.) Ah oui! À travers tout ça, j’ai aussi écouté un dessin animé sur la fille du peintre Hokusai. C’était cute et plein de moments oniriques intéressants.

J’ai été surpris de l’air agréable à bord de ce vol. Quand je suis allé à Barcelone, l’année passée, j’étais devenu une usine à crottes de nez et j’ai vraiment souffert de la sécheresse. Là, c’était considérablement plus long et je n’ai presque pas souffert de l’air en canne. Je n’ai même pas eu à me couvrir la bouche avec mon foulard. Bref, All Nippon Air, c’est super! Et la bouffe… wow! Bon, comme je suis allergique à ceux qui prennent leurs lunches en photo, je vous référerai à Google qui vous dira que cette compagnie aérienne offre des mets raffinés et goûteux. Délicieux!

Arrivé à Narita, j’ai traversé les contrôles successifs (- You have to put the hôtel address on the form. – No hotel, I’m walking. – ??? – Yes, the Shikoku Ohenro. – ???) Ah, tiens… ils connaissent pas tous leur pèlerinage national, ici. Bon. Je mets mon numéro de cellulaire dans le 514 et j’espère qu’ils me laissent en paix. Ça les a calmés.

J’ai essayé de faire fonctionner la carte SIM de mon beau-papa dans mon téléphone. Sans résultats et je ne sais pas comment rajouter du data sur mon forfait. Je cherche les comptoirs qui louent des appareils. J’ai tellement l’impression que ce sont des vendeurs de forfaits de bouette! J’abandonne: ça ne m’inspire pas confiance du tout. Je vais réessayer demain à Tokyo.

J’ai pris le train « rapid » jusqu’à la Tokyo Station. Je voulais économiser et prendre le train moins cher, question de voir le monde normal, mais ça ne m’a pas apporté tant que ça. J’aurais dû prendre l’Express. J’étais tellement claqué que j’ai cogné quelques clous en route, pour ne me faire réveiller que par le son des trains passant en sens inverse. Un peu plus d’une heure et demie plus tard, j’arrivais. L’aéroport est pas tellement à la porte, mais en digne fils du porte-parole de Front Mirabel, je peux comprendre à quel point c’est pas souhaitable d’avoir un aéroport collé sur le centre-ville.

Tokyo Station, c’est gros! Je me demande si j’étais dans le rush de fin de journée ou si c’était une heure normale. (Je pense que ça doit être bien pire par moments…) Je me suis acheté trois boulettes de riz variées et une petite bouteille de thé vert froid. J’ai tenté de sortir et il y avait des barrières comme pour entrer dans le métro. Heureusement j’avais gardé mon billet de train. Tu te fais pogner juste une fois dans ta vie…

Au sortir de Tokyo Station, j’ai pris en photo le premier poteau qui s’offrait à moi.

J’ai marché dans les petites rues, j’étais content d’errer. J’ai trouvé un petit hôtel et j’ai pris une chambre. Pas loin de 100$, mais ça ne me tentait pas de magasiner et je me dis qu’en plein Golden Week, à côté de la grande gare, ça devait être raisonnable. Vite, prendre une douche!

J’ai écrit un peu et j’ai attendu avant de mettre ce texte en ligne, tout d’un coup que mon sommeil me rappelle certains détails… Voilà, c’est fait: il fut un soir, il fut un matin… premier loooooong jour.

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