Journées en rafale

2 mai: Au début de la journée, on avait des fourmis dans les jambes, Eric et moi. Le plan: prendre le train local pour aller à la grande ville la plus proche: Hakata. Je sais que ces récits de gamasinage ne sont peut-être pas ce pourquoi vous me lisez. Moi-même, je ne me sens pas complètement pèlerin quand je traîne dans les grands centres d’achats, mais c’est aussi ça, parfois, le Japon. Et là, je me disais que je pouvais me permettre de m’encombrer d’un bidule assez pratique merci: un petit clavier pliable pour taper plus vite.

Ça, c’est pour mes amis sidérodromophiles

Arrivés à la gare de Hakata, on s’est dit qu’il était temps de manger et comme je ne m’étais pas encore bourré la face de ramen, on s’est dirigé vers une des multiples cours alimentaires du coin. C’était bien bon, mais on en a eu pour un moment à marcher plus lentement.

Menoum!

Avec le ventre plein de bouillon et de nouilles, c’est plus ardu d’avancer avec célérité. Je ne pense pas que je vais en manger souvent pendant le ohenro. On est entré dans un Yodobashi Camera (le même grand magasin d’électronique et de bébelles qu’à Akihabara) et après un brin de gossage j’ai trouvé le clavier parfait! Il y a de tout, ici, même du matériel de camping. C’est fou! Ensuite, on a erré dans la ville et on a trouvé un petit temple shintō. Cet endroit coincé entre les buildings est une petite oasis, mais j’ose à peine imaginer le prix de terrain. D’ailleurs, j’avais entendu dire qu’au sommet de la bulle immobilière de 1989, les terrains du palais impérial à Tōkyō valaient plus que l’ensemble des propriétés de toute la Californie (https://amaral.northwestern.edu/blog/how-much-was-japanese-imperial-palace-worth) Évidemment, après le crash économique, les prix se sont calmés, mais la comparaison reste impressionnante.

Leurs centres d’achats sont parfois (souvent) archi flyés!

On est ensuite allés au centre d’achats Canal City acheter des souliers pour Eric et flâner de manière plus générale. Vers la fin de nos errances, j’ai spotté une petite place de crème glacée. Le concept, ici, c’est que tu choisis la grosseur de tes boules de crème à glace et tu choisis une recette de fruits, de caramel, de morceaux de fondant ou de ce qui te tente de rajouter à ton dessert. Puis, la demoiselle éfoire tout ça sur une surface refroidissante tout en te chantant une toune que son assistante entonne à son tour, en parfaite harmonie. Absolument adorable (et surprenant, surtout que les chansons ne se répètent pas toutes. On a entendu plusieurs airs pendant qu’on mangeait notre création glacée. On a finalement repris le train pour revenir tranquillement à l’appartement d’Eric.

Ça m’aurait tenté d’attraper le kid et de lui montrer c’est quoi, un vrai slingshot, comme à la ronde. Ça, c’est un vrai Jolly Jumper!

3 mai. Jour du lavage, rien de bien glamour là-dedans. Ensuite, on est retournés en voiture au Aeon center (un centre d’achats local à peu près gros comme le centre Rockland): on ne cherchait rien de bien particulier, mais on a à nouveau mangé dans un sushi convoyeur et c’était bien meilleur que la fois précédente.

Le petit bonhomme dont on voit le dessus de la tête, de l’autre côté, me regardait fixement la moustache dès que je ne le regardais pas. Adorable!

Après quelques photos de devantures de magasins hilarants, on s’est dirigé vers une pharmacie pour que je puisse acheter un bandage élastique pour mon genou. Comme aucun bandage conçu pour l’articulation ne peut me faire, j’ai pris deux bandes élastiques simples et je les ai fait tenir ensemble par leur velcro.

J’me demande bien ce qu’ils vendent. C’est pas clair

 

Tsé, quand ton magasin s’appelle Famines, au pluriel, c’est peut-être que t’as pas la même définition de « star » que les autres personnes

Ensuite, nous avons repris la direction du onsen ultramoderne pour bien préparer nos corps au périple qui allait suivre.

Il est important de se faire des petits cadeaux à soi-même, peu importe le temps que ça prendra pour en profiter…

C’est encore une fois totalement relaxés que nous sommes allés stationner la voiture à l’appartement, puis nous avons marché sans trop savoir où on allait s’arrêter pour manger. Après une trotte, on a découvert un restaurant de yakiniku. Le serveur avait l’air surpris quand Etic a commandé deux carafes de saké. C’était ces bonnes grosses carafes, mais on a passé à travers sans trop se forcer. On a aussi mangé une quantité phénoménale de viandes variées qui cuisaient en un clin d’oeil sur notre teppan. Il fallait être attentif à ne pas laisser cramer notre viande ou les poils sur nos mains… Légèrement paf, on a pris le chemin de la maison.

Vite! Ça va cramer!

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